Equipe de France Championnat d'Europe
Piste GT8 Thermique et Electrique
LOSTALLO - SUISSE - Juin 2022
Bernard-Alain ARNALDI gagne en Nitro (champion d’Europe officiel) et il fait second en électrique (championnat d’Europe officieux) !
Bravo à Bernard-Alain ARNALDI !
Classement Championnat d'Europe GT8 Thermique | ||
Classement | Finale | Pilote |
1 | Final - A | Bernard Alain ARNALDI |
2 | Final - A | Martin BAYER |
3 | Final - A | Matús Benetin |
4 | Final - A | Natanaele Senesi |
5 | Final - A | Filippo Beretta |
6 | Final - A | Juraj Hudy |
7 | Final - A | Alessio Mazzeo |
8 | Final - A | Michael Kocher |
9 | Final - A | Alex D'Angelo |
10 | Final - A | FERNANDO CAMPETI |
Classement Championnat d'Europe GT8 Electrique | ||
Classement | Finale | Pilote |
1 | A | Martin BAYER |
2 |
A | Bernard-Alain ARNALDI |
3 | A | Matus Benetin |
4 |
A | Max Götzl |
5 | A | glyn beal |
6 | A | Nicolas Schiltz |
7 | A | Natanaele Senesi |
8 | A | Armin Schütz |
9 | A | Paolo Morganti |
10 | A | Hammerton Nicolas |
11 | A | Juraj Hudy |
12 | A | Toni Santana Yanes |
13 | A | Reinhard Kreis |
14 | B | Luis Manuel García Pérez |
15 | B | Daniel Jones |
16 | B | Uli Westenfelder |
17 | B | Etienne Gosse |
18 | B | Lukas Segato |
19 | B | Dušan Bayer |
20 | B | Stefan Augustin |
21 | B | Gerd Pfeifer |
22 | B | Diego Morganti |
23 | B | Jan Möhring |
24 | B | Christian Dietz |
25 | B | Zvonimir Matosic |
Championnat d’Europe GT8 Nitro à Lostallo
Lostallo (Suisse) du 13 au 18 Juin 2022
C’était une première en Europe, un Championnat d’Europe de GT8 allait enfin se tenir sur le Vieux continent. Certes, le Covid avait beaucoup retardé l’évènement. Et pour une première, la formule était pour le moins originale puisque le Nitro empochait le côté officiel de la compétition (avec un vrai titre de champion d’Europe à la clé), l’Electrique étant gentiment invité à montrer tous ses charmes, mais de façon officieuse.
L’organisation de cette première allait se tenir dans les magnifiques infrastructures du MRTM, situées à Lostallo, en Suisse. Autant le reconnaître, nous sommes dans un Master Club, avec des stands et un podium immenses, une piste encore plus immense, et toutes les commodités qui vont avec et qui sont du même niveau. Tout ceci est entouré de superbes montagnes, et croyez-nous chers amis, il y a nettement moins bien en terme d’infrastructures et de paysage.
Comme d’habitude lors des Championnats d’Europe, la compétition débute officiellement en milieu de semaine (le Mercredi généralement) et se termine le Samedi. Néanmoins, les premiers tours de roue se font dès le Lundi matin, et Lostallo ne dérogera pas à la règle pour accueillir les 31 GT8 « électriciens » et les 37 GT8 « thermiciens ». Très vite, et la chaleur aidant, la piste se gommera et prendra une adhérence folle, obligeant les pilotes à revoir leurs réglages pour éviter de se retourner, mais aussi pour absorber les quelques bosses du revêtement.
Du côté de nos Frenchies, nos électriciens sont dans le coup mais ils se rendent vite compte qu’il va falloir composer avec l’autonomie de 7 minutes (en qualifs et en finales), d’où des changements pour des moteurs moins puissants, des réglages variateur moins gourmands, des rapports de démultiplication plus courts… bref toute la panoplie y passait pour boucler les 7 minutes d’autant que la charge LiHV était interdite et que le dernier tour paraissait parfois bien long à boucler sur cet immense tracé. A ce petit jeu, les deux Nicolas (Hammerton et Schiltz) s’en sortaient assez bien et Etienne Gosse appliquait tant bien que mal les conseils des experts de l’équipe de France. Dans cette équipe de GT8 Electro, nous avions un 4ème mousquetaire qui doublait les deux catégories en la personne de BA Arnaldi. Bernard Alain nous avouera qu'il touchera très peu à sa voiture électrique lors des essais libres, puisque le titre de champion d’Europe se jouait sur la course Nitro et non pas l’électro.
En Nitro, l’autonomie se voulait moins problématique malgré cette adhérence démoniaque qui ne cessait de croître. Gilles Dewilder se laissera un peu enliser dans ses qualifications et se retrouvera dans un 1/4 de finale dont il se sortira pour filer en demi-finale et retrouver un autre bleu en la personne de Roger Capelleman. Malheureusement, tous deux ne passeront pas ce stade, Gilles étant victime d’une déchirure de pneus. Quant à Roger, après avoir troqué son moteur par un autre plus pêchu, il loupera de très peu la remontée en Finale, se débattant dans un trafic...un peu musclé. Revenons sur les pneus imposés car ils joueront un très grand rôle (comme souvent d’ailleurs) dans les résultats. On passera sur l’épisode de l’arrêt de la course en milieu de semaine car les pneus se décollaient et se déchiraient. Malgré l’efficace intervention du fabricant et une vraie séance de collage, il subsista quelques problèmes, surtout en Nitro vu que les durées de course augmentaient avec les sous-finales et finale de 45 minutes.
Après s’être évité une demi-finale en remportant la Super Pôle, BA partira avec le N°2 dans une finale qui allait s’étaler sur 45 minutes, avec des pneus à la fiabilité très incertaine. Et là, BA va faire le bon pari. Malgré les problèmes pneus, il décide de ne pas en changer en course et de se calquer sur un rythme un peu moins élevé pour les préserver un maximum. Du coup, il en profite pour ouvrir un peu son moteur, lui évitant la chauffe et tous les problèmes qui s’en suivent. Mais pour réussir un tel pari, il faut aussi s’appeler BA et avoir ses doigts d’or et sa science de la course. Quelle gestion de pneus tout au long de cette finale et quelle gestion de la motorisation et des ravitaillements ! Vraiment un grand bravo à lui et à ses mécanos, et à toute l’équipe de France qui était derrière lui.
Si en Electro, Etienne se qualifiera pour la Finale B, ce qui représente une très belle performance pour un rookie, nos trois autres Français fileront en Finale A, avec respectivement BA en seconde place sur la grille, Nicolas Schiltz sixième, et Nicolas Hammerton neuvième. La victoire se jouera entre le poleman Bayer et B.A., et il s’en fallut de très peu (et de quelques dépassements un peu plus fluides), pour que BA ne nous fasse un doublé. Nicolas Schiltz conservera sa 6ème place des qualifications et Nicolas Hammerton reculera d’une place, lui aussi victime d’un trafic parfois « intense », pour rester mesuré dans nos propos.
Encore une fois, bravo à B.A. Arnaldi et bravo à notre équipe de France dans les 2 catégories. Félicitations à vous tous, et comment ne pas avoir un «Spécial thanks » pour votre Team Manager Jacques Blanchin qui s’est multiplié toute cette semaine pour que vous soyez comme des coqs en pâte. Merci M.Jacques. Nous nous reverrons à Lentilly en Septembre pour notre dernière manche de championnat de France, mais sans doute sans B.A. qui sera du côté de Los Angeles pour les Worlds 1/5.
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